ROSE + UZTAGLOTE

Elle se pose là, comme une évidence, comme si elle avait toujours existé. Sur les douze titres de son premier disque éponyme, autant sonnent comme des poésies. Rose nous raconte des chansons, fredonne des histoires. « Depuis toujours », aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle écrit, sur de petits carnets et gratte des couplets qu’elle pose ensuite sur sa guitare. Cela donne quelques morceaux imparables, comme « La liste », single accrocheur qui l’a faite découvrir au grand public. Elle a su se faire attendre, la jolie niçoise aux yeux bleu gris. Pas sûre d’être assez douée pour monter sur scène, pas sûre non plus que sa simple estrade d’institutrice lui suffirait, c’est d’une rupture que se libère le désir de faire partager ses mots. Rose nous parle d’amour et de ses deux pendants, espoir et désillusion, avec une simplicité attachante. Un univers drôle, grinçant, obscur parfois. Fidèle au personnage, finalement. Rose aime Janis Joplin et Bob Dylan. De Janis, elle a la folie passagère et le titre du film de Tom Rydell dont elle a fait son nom de scène. De Dylan, la poésie, sur fond de guitare folk et d’harmonica. Souchon séduit par sa fraîcheur et son élégance l’a invité, elle, Martine (sa guitare), et ses bottes country, à l’Olympia pour une première scène, qui en annonce d’autres, fameuses. On a connu des débuts plus difficiles. Après avoir ouvert pour The Servant sur leur tournée française, revoilà Rose en tête d’affiche pour notre plus grand plaisir, au Bikini qui plus est. A réserver dès maintenant, étant donné l’engouement autour de cette artiste… www.rose-lesite.fr www.uztaglote.com