SINSEMILIA FETE SES 20 ANS + MOUNTAIN MEN

Nouvel album « En Quête De Sens »

Après le succès considérable rencontré par Tout le bonheur du monde, Sinsemilia poursuit, avec ce nouvel album intitulé En quête de sens, sa belle aventure humaine commencée il y a presque vingt ans. Tout en demeurant fidèle à son identité musicale façonnée par le reggae, le rock et la chanson française, le groupe grenoblois s’ouvre de nouvelles portes pour exprimer ses envies et ses idées.

Son répertoire s’est enrichi de teintes supplémentaires tandis que d’autres, plus anciennes, sont assumées avec encore davantage de détermination par cette équipe soudée dont les prestations sur scène font depuis longtemps figure de références. « Prendre plaisir », voilà le seul maître-mot qui a prévalu tout au long de la conception de l’album En Quête de sens, le sixième de la carrière de Sinsemilia.

Un fil rouge qui relève du registre des sentiments mais ne donne volontairement aucune orientation musicale. La formation grenobloise a ainsi voulu se laisser toute liberté. « Il était important pour nous de travailler sans penser au succès obtenu avec Tout le bonheur du monde (450 000 exemplaires) et l’album Debout, les yeux ouverts (400 000 exemplaires) qui s’est prolongé par une longue tournée de 130 dates en deux ans », explique Mike. « On tenait à rester concentrer sur notre priorité : sincérité, spontanéité et simplicité. » Bien avant l’immense succès populaire de Tout le bonheur du monde, c’est sur scène que les membres de Sinsemilia ont fait leurs armes et bâti leur réputation, avec déjà 800 concerts donnés au cours de la décennie précédente.

La première fois, lors de la Fête de la musique en juin 1991, ils installent leurs instruments devant un sex shop. Tétanisés, les jeunes Grenoblois finissent par surmonter leurs appréhensions et découvre le plaisir de se produire pour un public. Un déclic. Le groupe existe depuis peu, mais ces copains d’enfance qui vont sur leurs vingt ans, passionnés de reggae, s’investissent totalement dans l’aventure. L’une après l’autre, les salles des villes environnantes leur ouvrent leurs portes. Le cercle s’élargit, tout comme l’auditoire, séduit à la fois par ce reggae sur-vitaminé et le discours combattif, débarrassé du prêt-à-penser rasta, que tient Mike, l’un des chanteurs.

Première récolte, album autoproduit en 1996, permet aux “Sinsé” de sillonner tout le pays et d’accroitre davantage leur notoriété. A Paris, le New Morning devient déjà trop étroit pour eux ! Sur Résistances, paru en 1998, leur style s’affirme : « De l’énergie rock sur un fond de reggae, avec un propos contestataire ou ironique », résume Mike. La visibilité médiatique qu’apporte La Mauvaise Réputation, reprise d’un classique de Georges Brassens, reflète enfin la place qu’est alors en train de prendre la formation grenobloise dans le paysage musical français. Les dizaines de milliers kilomètres parcourus sur les routes commencent à payer et offrent au groupe un double disque d’or.

Dans la foulée, l’album Tout c’ qu’on à (2000) entre directement à la cinquième place du classement des meilleures ventes d’albums. Il est suivi, deux ans plus tard, par Sinsé part en live. L’enregistrement de ces concerts riches en émotion que les dix complices ont donnés dans la ville où ils ont grandi entretient la flamme de leur public qui doit attendre l’automne 2004 pour découvrir l’album Debout, les yeux ouverts et son tube, Tout le bonheur du monde.

Grenoble, février 2008 : après une pause collective de dix-huit mois que certains ont mis à profit pour travailler des projets musicaux parallèles, la famille Sinsemilia au complet se retrouve au Studio 214. Le plaisir de partager à nouveau des moments ensemble se lit sur les visages. « J’ai l’impression de me retrouver quinze ans en arrière », lance un Riké aux yeux rieurs. Dans une ambiance débarrassée de toute pression qui pouvait jusqu’alors donner au passage en studio des allures d’épreuve, les chansons destinées à l’album En quête de sens prennent forme.

Peu de temps s’écoule entre le moment où les morceaux sont créés et celui où ils sont enregistrés. A la réalisation, Laurent Guéneau (IAM, Jacques Brel, FFF…) est sur la même longueur d’onde et pousse les musiciens à donner le meilleur d’eux-mêmes tout en préservant la spontanéité et la sincérité. Feu de vie et Little Child 2 renouent avec un reggae inspiré par l’âge d’or de cette musique dans l’esprit de Première récolte, tandis que J’ai honte et J’admire rappellent chacun à leur façon l’album Résistances. Puisqu’il ne reste plus grand chose à prouver aux Grenoblois, ils s’autorisent désormais en toute sérénité ce qu’ils se seraient abstenus de faire auparavant.

La voix grave de Mike se dévoile sous des jours différents, parlé sur C’est déjà ça, chanté sur Le Silence. Un morceau également singulier sur le plan musical dans le répertoire de Sinsemilia, tout comme l’interprétation piano-voix du Dernier concert avec laquelle se referme cet album dont chaque chanson fait écho au titre : En quête de sens.

MOUNTAIN MEN : http://www.mountain-men.fr/site/

C’est d’un « jam » impromptu entre le guitariste chanteur Mr mat et l’ harmoniciste ’’barefoot’’ Iano que naît en 2005 le projet Mountain Men , autour d’une idée commune : le blues n’est pas une musique passéiste, binaire, voire élitiste, mais bien au contraire, il doit revenir d’où il vient : du peuple. Suivra en 2006 l’enregistrement d’un album éponyme autoproduit avec les moyens du bord, ainsi que les premières tournées. Dans le monde du blues le succès est quasi immédiat. Le milieu du Blues se met à les qualifier de «Relève» suite à leur victoire au « Challenge Blues sur Seine » en 2006. La relève ! Un compliment qui ne leur sied pas complètement. Ils ne se réclament pas les enfants du blues français, bien au contraire, ils ont envie de le bousculer et de le pousser jusque dans ses retranchements. Fort de leur sélection au «Challenge International de Blues de Memphis» en 2008 (sélection d’ailleurs renouvelée en 2010), et de leur signature sur le label Echo Productions, «les ovnis du blues»franchissent les paliers à grande vitesse. En 2010 leur album « spring time coming » se classe directement N°1 des ventes de blues en France (plus de 6000 albums vendus en 2 mois !!) Sur scène la révélation est devenue une valeur sûre puisque plus de 180 concerts auront conduit le groupe aux 4 coins du globe durant l’année écoulée avec un succès jamais démenti tant auprès des puristes que du grand public.