
Festival Les Inrocks - ELECTRIC GUEST + THE VACCINES + POLIÇA
ELECTRIC GUEST L’un a grandi avec les albums de Superchunk, l’autre avec la collection de disques de ses hippies de parents. Ensemble, Matthew Compton et Asa Taccone – petit frère de Jorma du mythique Saturday Night Live et de l’hilarant trio The Lonely Island – se sont lancés dans une entreprise périlleuse : résumer en un album 50 ans de pop. Produit par l’infatigable Danger Mouse (Gorillaz, The Rapture, The Black Keys, Beck, Gnarls Barkley), Mondo, le premier album du duo est euphorique et contemplatif, et contient quelques- uns des plus gros tubes gigoteurs de l’année. Sur scène d’ailleurs, accompagnés de deux musiciens, le chanteur et le batteur déclarent la guerre aux mollets : leur tube This Head I Hold est fait pour twister. electricguest.comTHE VACCINES L’an passé, avec un premier album de pop fougueuse, les Anglais The Vaccines faisaient danser les jambes et battre le cœur. Libre et fêtard, girly et dragueur, le disque positionnait la formation, sur une cartographie sonore, à équidistance des Strokes, des Ramones et des Drums. Les Vaccines seront de retour début septembre avec Come of Age, un deuxième album au songwriting bluffant : habile, chevronné, il place désormais ses auteurs dans la cour des grands – celle de Blur ou des Pixies. www.thevaccines.co.ukPOLICA Il serait naturel de se méfier de la hype entourant un groupe publiquement adulé par Bon Iver ou Jay-Z, visité en concert par Prince, encensé par l’intégralité des blogs influents du monde. Ce serait pourtant manquer l’essentiel : la beauté spectrale et les vapeurs obsédantes de Give You the Ghost, premier album de Channy Leaneagh et Ryan Olson, et, surtout, leur capacité sur scène à affiner encore le trait, à arrondir l’expérimentation, à faire de leur pop chercheuse, de leur r’n’b pâle, de leur dub maladif, de leur electro concassée et de leur funk cabossé de véritables envoûtements. thisispolica.comPHANTOGRAM Mariant shoegaze, soul, pop, electro et hip-hop, le duo d’outre-Atlantique Phantogram, qui jadis fréquenta le même collège que ses voisins Ratatat, joue de la musique pour les rêves. Ce duo, c’est Josh Cartel et Sarah Barthel, deux musiciens heureux de composer et d’enregistrer dans une grange perdue au fin fond de la campagne. Pourtant, Phantogram agence une electro-pop urbaine et sensuelle, sinueuse et asphaltée. Le groupe, qui fut l’une des révélations de South by Southwest, pourrait bien être celle de ce festival. phantogrammusic.virb.com
Parc Technologique du Canal Rue Théodore Monod 31520 Ramonville Saint-Agne