
ROSE + ELEPHANT
Rose, cette voix rocailleuse qui chante comme d’autres savent aimer, qui chante la vie, les sanglots, les rires qui durent, les matins tourmentés et les nuits révolues. Rose, elle chante les heures qui passent. Les miennes, les siennes et toutes les vôtres. De son premier album écrit sous le coup d’une rupture douloureuse et d’un retour à la vie, de ses chansons légères comme « La liste » cet inventaire à la Prévert, mêlées à celles plus mordantes, souvenez vous de la superbe « Ciao Bella » , nous retenons un univers bien à elle, un mélange de chanson française aux intonations folk, de nombreux « tubes » et cette nouvelle « petite » chanteuse qui mettait un pied dans la cour des grands. Son nouvel album, « Et puis Juin », est grave et pourtant léger. Il raconte une femme parmi tant d’autres. Il la raconte, elle qui nous chante. Rose accepte sa vie de mère et d’épouse autant qu’elle tolère les démons qui l’habitent toujours. Elle se connaît aujourd’hui, elle bataille encore mais non plus contre des moulins à vents. Ses plus beaux assauts comme ses plus doux répits cohabitent désormais. Rose devient femme et c’est naturellement qu’elle prend la plume et la guitare. Elle a donc écrit chacun des mots de cet album, chacune de ses notes ou presque… Elle a composé « Je me manque » avec Loane, Loane dont les mélodies poignantes mêlent intelligemment des sonorités d’hier à la Françoise Hardy, ou Véronique Samson à celles de la pop actuelle. Séverin participe, lui, à l’écriture de la musique du titre « Et puis juin », et lui offre la pétillante « Mon homme ». Séverin ou le Daho des années 2010, l’homme de l’ombre de Camélia Jordana, Liza Manili, ou de Cléa Vincent, pour qui il sera tantôt réalisateur, tantôt compositeur, tantôt les deux. Ces collaborations démontrent Sa volonté farouche de rester proche de ses racines, à savoir la chanson française. Rose n’a rien pris aux autres, elle se donne, elle, entièrement et c’est superbe.
ÉLÉPHANT Lisa et François = L&F = Éléphant. Éléphant, un drôle de nom pour un drôle de groupe. Derrière ce mastodonte, deux frêles silhouettes : Lisa Wisznia et François Villevieille. Ils se sont rencontrés de nuit, au cœur de l’hiver 2007 qui annonçait pourtant de la grisaille à perte de vue. François voit en Lisa un esprit rapide, une personnalité solaire toute excitée à l’idée d’écrire des chansons et les interpréter. Elle fabriquera elle-même leurs clips : « Parce qu’aujourd’hui, les chansons s’écoutent souvent via Internet. Sans l’image, elles ne peuvent pas voyager ». Lisa perçoit chez François une personnalité plus carrée et un violoniste bourlingueur qui rêve aussi de lendemains qui chantent : écrire, composer, donner de la voix et trouver des habits de lumière pour leurs morceaux. « On s’est dit : pourquoi pas nous ». De l’amour, du rire, des voyages, du soleil, de la danse et un cœur gros comme ça… Dans un climat de morosité économique mondiale, Eléphant déboule avec des chansons d’une légèreté assumée. Elle peut être trompeuse, comme dans « Les voyages », « Danse, danse », « Collective mon amour », où sur une pop tubesque en diable le tandem propose de « Peindre la vie en blonde ». Ailleurs, dans le disque, la fausse légèreté fait place à la vraie profondeur avec « Lisa » et « Oui peut-être non. ». Après The Do, après les Brigitte, le duo Eléphant se fraye d’emblée une large place sur la nouvelle scène française. http://www.elephantmusique.com/
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